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Égalité des genres, autonomisation des femmes et Chiquita

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mars 31st 2020 ・ 10 minute(s) de lecture

L’égalité des genres constitue un défi important dans les plantations de bananes d’Amérique latine

Les plantations de bananes sont non seulement très éloignées, mais elles sont également traditionnellement à prédominance masculine et demandent un travail particulièrement physique, ce qui peut exposer les femmes à la violence, à la discrimination et à l’intimidation. Chiquita a relevé le défi important de promouvoir les droits des femmes et l’autonomisation des femmes ; elle a également élaboré des lignes directrices, des codes de conduite et des outils afin d’empêcher ces incidents autant que possible et de montrer qu’elle adoptait une tolérance zéro à l’égard de ces actes.

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Chiquita estime qu’il est essentiel que tous ses employés se sentent en sécurité et bénéficient des meilleures conditions de travail possibles, sans avoir à craindre d’être harcelés. Ce défi est particulièrement important pour les propriétaires de l’entreprise, provenant du monde agricole. L’un des principaux objectifs de l’entreprise est de permettre à ses employés, hommes et femmes, de s’exprimer et de signaler tout comportement inapproprié au sein de ses exploitations agricoles. Afin de parvenir à l’égalité des genres et à l’autonomisation des femmes au niveau du personnel, l’entreprise a créé plusieurs outils importants dans le but de protéger les droits des femmes et de promouvoir les opportunités.

Outils de protection de Chiquita

L’un des outils essentiels est le système d’assistance téléphonique de l’entreprise disponible pour tous les employés 24 h sur 24, 7 j sur 7, 365 j sur 365, mis en place pour leur permettre de signaler toute plainte de discrimination ou de harcèlement de manière anonyme. Les représentants de l’entreprise communiquent et promeuvent le système activement d’une exploitation agricole à l’autre. Cela permet à tous les employés de signaler tous les problèmes les concernant en toute sécurité et de demander de l’aide rapidement si nécessaire. L’entreprise adopte également une approche de tolérance zéro en matière de représailles contre les employés signalant un acte de discrimination ou de harcèlement.

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L’un des autres principaux outils utilisés par Chiquita pour promouvoir l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes est un accord UITA-COLSIBA-Chiquita qui est en place depuis 2001. Cet accord, unique dans le secteur de la production bananière, promeut les droits des travailleurs. Depuis 2013, il protège également spécifiquement les intérêts des femmes. Il vise en particulier à accroître les possibilités d’emploi des femmes et constituait le fondement d’une campagne de sensibilisation et d’information conçue pour faire progresser les compétences techniques, les droits, la santé et la sécurité des femmes. Un comité d’évaluation se réunit régulièrement pour superviser l’application de l’accord.

En 2013, l’entreprise a rédigé et approuvé une annexe à l’accord, l’« entente commune sur le harcèlement sexuel ». Cette solide mesure de protection supplémentaire a déjà été incluse dans la Convention collective du travail de l’entreprise au Panama, au Costa Rica et au Honduras et est actuellement mise en œuvre au Guatemala.

Genre, travail en commun et changement de culture : le pilote au Panama

Chiquita croit fermement qu’être un employeur garantissant l’égalité des chances ne suffit pas. Elle a constaté qu’il était également nécessaire de remettre en question les normes sociales pour garantir aux femmes l’accès aux opportunités. Parvenir à l’égalité des genres dans les pays où l’entreprise produit ses bananes est difficile. C’est pourquoi, afin d’augmenter la proportion de femmes parmi les employés, Chiquita a relevé le défi consistant à créer et fournir des opportunités d’emploi et à communiquer avec les femmes dans les communautés locales pour les encourager à postuler.

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Le projet pilote portant sur l’égalité des genres organisé au Panama en 2014 en collaboration avec un comité local de femmes et le syndicat local Sitraibana constitue un exemple du travail de l’entreprise. Cette initiative, comprenant des modèles féminins, a augmenté la participation des femmes au Panama de 8 % à 13 %, ce qui a amélioré les conditions de travail des femmes. Ce travail consiste également à éduquer les employés et à les sensibiliser au harcèlement sexuel et aux droits des femmes.

Chiquita a constaté que lorsqu’elle collaborait avec l’UITA, la COLSIBA et les syndicats locaux, ses efforts avaient un impact beaucoup plus important. L’un des autres enseignements importants est que l’éducation et la sensibilisation sont essentielles pour changer la culture. Parmi les initiatives organisées, des femmes parlent aux femmes de leurs droits dans leur langue et relèvent le défi de changer le point de vue des hommes sur les droits des femmes et le harcèlement sexuel.

L’entreprise a constaté que dans de nombreuses situations, la performance des femmes était similaire à celle des hommes et même meilleure dans certains cas. Bien que les tâches nécessitant un effort physique important restent principalement des domaines masculins, les femmes excellent dans d’autres ; par exemple, leur taux de participation est meilleur et elle font preuve d’une plus grande précision dans la culture en serre. Les domaines dans lesquels les femmes travaillent ont considérablement étendus ; ils comprennent désormais la coupe des feuilles, le nettoyage des bananes, le contrôle et l’application d’engrais, la lutte antiparasitaire et la plantation de plantes couvre-sol afin de lutter contre l’érosion dans le cadre des efforts environnementaux de Chiquita.

Les efforts continus de Chiquita pour promouvoir l’autonomisation des femmes

Chiquita analyse actuellement les écarts en matière de rémunération ou d’opportunités entre les sexes dans l’ensemble de l’organisation et prévoit de disposer d’un plan pour y remédier au plus tard au moment du prochain rapport en 2020.

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Les efforts de l’entreprise ont rencontré un succès considérable et elle a acquis une expérience extrêmement utile, ce faisant. L’une des mesures substantielles de ses réalisations est l’augmentation du nombre de femmes travaillant dans ses exploitations agricoles : actuellement, 17 % de la main-d’œuvre agricole de Chiquita sont des femmes et 21 % de ses postes administratifs sont occupés par des femmes, ce qui représente une augmentation forte par rapport aux 8 % du personnel au Panama seulement auparavant. Chiquita continue d’évaluer ses processus afin de déterminer la meilleure façon de promouvoir le rôle des femmes dans l’ensemble de l’entreprise.

L’entreprise a été fortement soutenue dans ses efforts par une étude de 2017 portant sur les droits de l’enfant réalisée par les évaluateurs internationaux des droits de l’homme Article One ; cette étude a examiné 14 exploitations agricoles de Chiquita au Costa Rica et au Panama et a fait l’éloge de la « culture positive et ouverte ». Elle a révélé également que « les employées interrogées avaient déclaré systématiquement qu’elles étaient traitées équitablement et qu’elles ne subissaient pas de harcèlement ni de discrimination de la part des employés ni des superviseurs » ; en outre, l’étude a souligné que « Chiquita disposait de solides mesures de protection pour les femmes enceintes sur le lieu de travail ».

Les employées de Chiquita : trois portraits de réussite

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Elizabeth Vargas Hidalgo

Elizabeth Vargas Hidalgo est superviseure d’usine d’emballage à l’exploitation agricole Triple Tres au Costa Rica. Elizabeth, plus connue sous le nom de Betty, a commencé à travailler chez Chiquita en tant qu’ouvrière agricole en mars 1989. En 2006, elle a eu l’occasion de devenir diagnostiqueur de fruits dans l’exploitation agricole ; elle a pu ainsi offrir à sa fille un foyer confortable et un mode de vie sûr, financer ses études universitaires et lui permettre d’obtenir un diplôme. À la mi-2016, Betty a été promue au poste d’assistante d’emballage dans la même exploitation agricole. Pendant qu’elle occupait ce poste, les résultats positifs de l’exploitation agricole lui ont valu un prix d’excellence à plusieurs reprises. En outre, en 2017, Betty a été promue au poste de superviseure à l’usine d’emballage qu’elle occupe actuellement.

Bien que je sois une femme, l’entreprise m’a donné la possibilité de montrer que j’étais capable d’exercer avec succès ce poste qui était habituellement occupé par des hommes. J’étais très reconnaissante envers l’organisation pour sa confiance.

Elizabeth Vargas Hidalgo, superviseure de l’usine d’emballage

Pendant qu’elle occupait ce poste, les résultats positifs de l’exploitation agricole lui ont valu un prix d’excellence à plusieurs reprises. En outre, en 2017, Betty a été promue au poste de superviseure à l’usine d’emballage qu’elle occupe actuellement.

Faustina Madrid

Faustina Madrid a fait des études dans un domaine à prédominance masculine, l’agronomie : elle s’intéresse à l’agriculture depuis son enfance. Elle a commencé à travailler chez Chiquita à Changuinola, au Panama, en 2005, en tant que superviseure d’emballage, avant d’être promue au poste de technicienne en R&D, puis, en 2017, à celui d’administratrice agricole. Travailler chez Chiquita a permis à Faustina d’enrichir ses connaissances et d’acquérir de nouvelles aptitudes. Par-dessus tout, elle a dirigé avec succès une équipe et un syndicat à prédominance masculine, grâce aux relations positives qu’elle entretenait avec ses collègues. Elle décrit sa philosophie de travail comme « la force et la persévérance nécessaires pour réaliser ce que l’on désire et ne jamais perdre espoir ».

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Nives De Luca

Nives De Luca a commencé à travailler chez Chiquita en 2003 dans le cadre du programme de développement de la gestion mondiale (GMDP) de l’entreprise. Elle a ensuite rejoint les opérations logistiques en 2007 en tant que chef de chantier à San Pedro Sula, au Honduras. Un an plus tard, elle a été promue au poste de planificatrice principale des transports pour les opérations de l’entreprise au Honduras et au Nicaragua. Nives a ensuite occupé plusieurs postes au bureau régional de Chiquita à San José, au Costa Rica, puis elle a été promue au poste de responsable de l’approvisionnement en fruits au Costa Rica en 2017. Elle est ensuite partie à Puerto Cortes, au Honduras, où elle est devenue gestionnaire de port. Depuis août 2018, elle est gestionnaire de port à Oxnard, en Californie, qui approvisionne la côte ouest des États-Unis.

Je suis titulaire d’un diplôme de phytotechnicienne et j’en suis fière ; tout au long de ma carrière, j’ai toujours cherché à travailler auprès d’organisations du secteur agricole ou à des postes liés à ce secteur. Lorsque j’étais sur le point de terminer mon MBA il y a 15 ans, j’ai eu le privilège d’être sélectionnée pour le GMDP que Chiquita avait mis en place à l’époque… et je n’ai jamais arrêté mon programme de développement personnel depuis. Au cours des deux dernières années, j’ai dû assumer des postes de direction dans le service des opérations comportant des responsabilités plus élevées et nécessitant des déplacements que je n’avais jamais prévus. Cela a été difficile, mais enrichissant ; l’apprentissage ne s’arrête jamais.

Nives De Luca

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